Le débat au Sénat sur le "wokisme" a bien agacé la gauche 2023 - candyworld nouvelles

POLITIQUE - À la demande des , le Sénat a été invité à débattre ce mardi 1er février des “menaces que les théories du font peser sur l’Université, l’enseignement supérieur et les libertés académiques” face au gouvernement.

Les différents groupes politiques ont ainsi présenté leur point de vue à Sarah El Haïty, , de la Jeunesse et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement. Et certains se sont agacés de voir le sujet discuté dans l’hémicycle et des réponses de leurs collègues.

Les Républicains ont dans leur ensemble -qui pourrait se traduire par “socialement éveillé”, en français- et cette pensée née d’un mouvement militant américain pour la protection des minorités et qui chercher à traiter nombre de problèmes de société à travers la lutte contre les discriminations.

“Vision manichéenne entre oppresseur et oppressé”, “victimisation qui tente de fracturer l’universalité républicaine”, “exégèse moralisatrice”... La droite n’a pas été à court d’interventions pour dire tout le mal qu’elle pensait du mouvement. À gauche, on s’est en retour exaspéré d’un tel discours.

“Hier, le mal que combattait les forces réactionnaires c’était l’islamogauchisme, aujourd’hui le wokisme et demain ce sera encore un autre néologisme. (...) La droite et le gouvernement sont passés maîtres dans l’art d’inventer de faux débats pour ne pas parler du vrai danger qui guette l’université”, s’est désolé Yan Chantrel au PS. Ce débat est un ”écran de fumée bien pratique pour défendre le statu quo et les privilèges”, selon lui.

Même son de cloche chez son collègue écologiste Thomas Dossus, pour qui “la droite française importe la panique morale des conservateurs américains” avec un “débat au ras des pâquerettes et inutile alors que la précarisation menace les universités”.

Ce dernier a dit condamner les parlementaires qui veulent jouer avec le “totem” du wokisme, un terme qui ne correspond à “aucune réalité scientifique.” “Vous attaquez la recherche universitaire. Vous jetez le poison du soupçon, de l’anathème sur les sciences humaines et sociales.”

Pour la représentante du gouvernement lors de ce débat, le wokisme s’apparente à “un comportement prescriptif qui impose une pensée unique et dominante”.

“Le projet du président, c’est un projet émancipateur qui aiguise l’esprit critique et le pluralisme au sein de nos universités”, a-t-elle affirmé en soulignant que le gouvernement “lutte contre une idéologie qui imposerait le débat”.

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