Les Européens vont tenter lors du sommet du G20 qui s'ouvre ... Les Européens tenteront d'expliquer au G20 le nouveau casse-tête grec 2023 - candyworld nouvelles

Les Européens vont tenter, lors du sommet du G20 qui s'ouvre jeudi à Cannes (France), d'expliquer aux autres grandes puissances le nouveau casse-tête créé par la décision de la Grèce de soumettre leur plan de sortie de crise à un référendum à hauts risques.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des vingt principaux pays riches et émergents de la planète se retrouvent à la mi-journée pour une réunion de deux jours dans la station balnéaire de la Côte d'Azur.

Initialement, ce sommet devait être l'occasion pour la zone euro de présenter l'accord conclu la semaine dernière à Bruxelles pour sauver la Grèce et endiguer la propagation de la crise de la dette, qui menace des pays comme l'Italie et, au-delà, l'ensemble de l'économie mondiale.

La présidence française du G20, qui transmettra vendredi le flambeau au Mexique , espérait obtenir des pays émergents, Chine en tête, une contribution à l'effort commun contre les risques d'une nouvelle récession.

Mais la Grèce a semé l'émoi, et bouleversé cette stratégie, en annonçant lundi sa décision de soumettre à un référendum le plan européen.

La réunion du G20 a donc été précédée mercredi soir à Cannes par un mini-sommet de crise des principaux dirigeants européens et du FMI, qui ont convoqué le Premier ministre grec Georges Papandréou pour le sermonner.

A l'issue de cette rencontre, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont déclaré que le référendum devrait porter sur l'appartenance de la Grèce à la zone euro, levant ainsi le tabou d'un possible abandon de la monnaie commune par un de ses membres.

Les Européens et le FMI ont aussi agité la menace financière, affirmant qu'Athènes ne recevra la prochaine part de l'aide qui lui a été promise qu'après le référendum, si elle finit bien par appliquer le plan européen.

Or l'Etat grec, exsangue, a un besoin vital de cet argent d'ici décembre pour éviter de se retrouver en cessation de paiement.

Georges Papandréou a donc accepté d'avancer son référendum controversé qui devrait avoir lieu dans un mois, le 4 décembre.

Les Européens espèrent que ce compromis rassurera leurs partenaires, ainsi que les marchés.

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